La stratégie de la Nouvelle Zélande en littératie cherche à mettre en œuvre les grands objectifs visant à doter tous les Néo-Zélandais des connaissances, compétences et values et former ainsi des citoyens avertis au 21e siècle. La priorité de ce programme national était d’élever le niveau de lecture et d’écriture des élèves par le développement professionnel des enseignants, notamment ceux qui n’étaient guère performants. Cet article analyse le suivi de ces objectifs à travers un plan de développement professionnel qui mettait l’accent sur une enquête informée et l’élaboration des savoirs à tous les échelons du système, y compris le ministère national de l’éducation. La réussite des élèves a progressé de manière significative. 
Les données sur l’évaluation des élèves formaient la pierre de touche des informations glanées à tous les échelons du système. Néanmoins, comme ces données étaient insuffisantes en elles-mêmes, il fallait aussi enquêter sur les savoirs et les pratiques enseignants afin d’avancer dans les objectifs d’apprentissage fixés aux élèves. Les données sur la réussite des élèves ont été utilisées pour mesurer l’efficacité des changements. De même, les acquis professionnels des school leaders ont été sondés par une enquête sur l’efficacité de leurs pratiques actuelles et leurs besoins de formation pour mener la réforme au sein de leur établissement. Le même type de procédés a été suivi pour les facilitateurs de développement professionnel qui se rendait dans les établissements, les chargés de mission et les responsables du ministère de l’éducation. Ainsi des processus d’enquête éclairés et complémentaires ont essaimé tous les échelons du système éducatif.
Les facilitateurs ont été déterminants dans la réussite du projet. Ils ont été influents auprès de toutes les parties prenantes, des responsables du ministère aux enseignants, en assurant le passage du message entre la vision politique, plus théorique et générique, et les praticiens de terrain.