Les stratégies de school improvement en Nouvelle-zélande
Résumé de la communication de Brian Annan pour le séminaire international "Quels enjeux stratégiques pour la mise en oeuvre d'une obligation de résultats dans les politiques d'éducation ?"
Project Manager (Schooling Improvement Project).
Ministère néo-zélandais de l’éducation.
Les projets de school improvement ont été un levier parmi d’autres afin de faire le tri sur la véracité de ces affirmations. Il a fallu être très patient pour faire prendre conscience à de petits groupes d’établissements (les clusters dans le texte) de la véritable efficacité de l’enseignement et de l’apprentissage dans leur école et apporter dès lors les correctifs nécessaires. Le nouveau gouvernement est déterminé à vaincre rapidement ce problème de mauvais résultats en impliquant tous les établissements dans l’élaboration d’une méthode. Il ne s’agit de prendre l’exact contrepied de l’évaluation formative en classe mais de trouver le bon équilibre. La mise en œuvre de la nouvelle procédure est prévue pour 2010.
La contribution principale du schooling improvement est l’information qu’elle apporte aux leaders des 18 groupes d’établissements (soit 200 écoles ou 8% du total des écoles en Nouvelle-Zélande) et notamment le développement de leur capacité à évaluer. Deux objectifs sont poursuivis : il s’agit d’abord de déterminer et de s’appuyer sur les capacités d’évaluation existantes parmi les chefs d’établissement, les lead teachers, les formateurs, les responsables locaux et nationaux du ministère de l’Éducation néo-zélandais pour ensuite évaluer l’effet général du schooling improvement comme intervention politique destinée à élever le taux de réussite des élèves. Cet exercice sert à déterminer si l’argent est correctement dépensé et à enquêter sur les variables explicatives pour mesurer l’efficacité de l’implication dans ces projets de schooling improvement auprès des élèves et des établissements scolaires.