La stratégie de la Nouvelle-Zélande en littéracie et numéracie est déterminante dans la mise en œuvre des grands objectifs visant à doter tous les Néo-Zélandais des connaissances, compétences et values et former ainsi des citoyens avertis au XXIe siècle. La stratégie relative à la littéracie repose sur cinq piliers : le développement professionnel, des interventions directes auprès des élèves, l’apport de ressources pour les enseignants, le soutien du ministère de l’éducation auprès des établissements et l’enrichissement des capacités collectives et de l’engagement. Le projet national de développement de la numéracie, dont l’objectif est d’améliorer la réussite de tous les élèves en mathématiques, remonte à 2000 et faisait suite à l’enquête TIMSS (Third International Mathematics and Science Study) au milieu des années 1990. Cette enquête révélait des taux de réussite fort disparates et notamment la surreprésentation des populations indigènes (Maori) et des îles pacifiques parmi les résultats les plus faibles. Depuis 2000, la réussite des élèves de 5 à 12 ans a fortement progressé et les disparités entre les différents groupes ethniques ont diminué. Le développement des savoirs sur les contenus pédagogiques et les changements subséquents des pratiques de classe ont été déterminants dans l’amélioration des résultats des élèves. Ce projet s’est caractérisé par un processus itératif. La base de données avérées générée par ce processus a permis d’approfondir la stratégie en mathématiques depuis 2006. Par exemple, la base de données sur les résultats des élèves a permis de clarifier les attentes et d’établir les niveaux requis dans les nouveaux programmes de mathématiques.