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Les stratégies de school improvement en Nouvelle-zélande

Par adminDernière modification 22/05/2009 09:17

Résumé de la communication de Brian Annan pour le séminaire international "Quels enjeux stratégiques pour la mise en oeuvre d'une obligation de résultats dans les politiques d'éducation ?"

Brian Annan
Project Manager (Schooling Improvement Project).
Ministère néo-zélandais de l’éducation.

L’utilisation de l’évaluation comme stratégie pour suivre et élever le niveau de réussit des élèves n’a été que récemment placé au cœur des débats sur les projets de school improvement en Nouvelle-Zélande. En outre, c’est seulement l’an passé que le gouvernement en a fait une priorité en raison de la focalisation jusque-là de la politique néo-zélandaise d’évaluation sur l’évaluation formative en classe. La relation élève/professeur dans l’établissement des objectifs d’apprentissage et les retours d’informations pertinentes était d’une importance considérable dans le processus d’apprentissage. Le suivi de la réussite (en tendance) hors de la classe était laissé aux grandes enquêtes nationales et internationales. Les résultats des élèves à ces enquêtes servaient d’aiguillon aux grandes décisions à prendre sur les points névralgiques des élèves et les secteurs des curricula où les ressources en développement professionnel seraient le mieux dépensées. La littéracie et des résultats décevants ont fait l’objet d’une attention particulière car les résultats pour la Nouvelle-Zélande indiquaient une moyenne élevée en lecture mais un nombre significatif d’élèves dans tous les établissements étaient nettement en-dessous du niveau attendu. Bien que les techniques d’échantillonnage aient évité les pièges propres aux tests nationaux à enjeu et les mesures punitives, les enseignants et la communauté éducative pensaient pouvoir se dissocier de ce problème. J’ai entendu de nombreux chefs d’établissement et enseignants chevronnés me dire là où le taux de réussite est le plus problématique : « certes on a un problème en littéracie en Nouvelle-Zélande mais on fait du bon boulot. »

Les projets de school improvement ont été un levier parmi d’autres afin de faire le tri sur la véracité de ces affirmations. Il a fallu être très patient pour faire prendre conscience à de petits groupes d’établissements (les clusters dans le texte) de la véritable efficacité de l’enseignement et de l’apprentissage dans leur école et apporter dès lors les correctifs nécessaires. Le nouveau gouvernement est déterminé à vaincre rapidement ce problème de mauvais résultats en impliquant tous les établissements dans l’élaboration d’une méthode. Il ne s’agit de prendre l’exact contrepied de l’évaluation formative en classe mais de trouver le bon équilibre. La mise en œuvre de la nouvelle procédure est prévue pour 2010.

La contribution principale du schooling improvement est l’information qu’elle apporte aux leaders des 18 groupes d’établissements (soit 200 écoles ou 8% du total des écoles en Nouvelle-Zélande) et notamment le développement de leur capacité à évaluer. Deux objectifs sont poursuivis : il s’agit d’abord de déterminer et de s’appuyer sur les capacités d’évaluation existantes parmi les chefs d’établissement, les lead teachers, les formateurs, les responsables locaux et nationaux du ministère de l’Éducation néo-zélandais pour ensuite évaluer l’effet général du schooling improvement comme intervention politique destinée à élever le taux de réussite des élèves. Cet exercice sert à déterminer si l’argent est correctement dépensé et à enquêter sur les variables explicatives pour mesurer l’efficacité de l’implication dans ces projets de schooling improvement auprès des élèves et des établissements scolaires. 
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